Girl in the Shed : The Kidnapping of Abby Hernandez (2022) (Revue de films)

Encore une histoire vraie qui traite de kidnapping. Il rejoint directement «3096 Days» qui parle de celui de Natascha Kampusch. C’est l’histoire qui est la plus proche, il me semble. Ensuite, on peut penser à l’excellent «The Captive» avec Ryan Reynolds. On peut également penser à tant d’autres films comme «Split» avec Anya Taylor-Joy ou «10 Cloverfield Lane» avec Mary Elizabeth Winstead, tous les deux complètement ratés, mais avec de fabuleuses actrices. le récent «Fresh» est aussi un film qui traite de ça et la liste est longue : Kiss The Girls (1997) ; Trapped (2002); Pet (2016); and Room (2015).

Tous ces films ne sont pas forcément grand public. Il y en a à voir, d’autres à éviter. Certains sont vraiment traumatisants, d’autre juste marquants. Girl in the Shed : The Kidnapping of Abby Hernandez est un téléfilm qui n’a absolument rien d’un téléfilm. La réalisation est impeccable, les acteurs vraiment très fort. 

Lindsay Navarro, qui campe justement Abby, a exprimé à quel point c’était éprouvant émotionnellement et physiquement de jouer un tel rôle. Ben Savage qui joue le kidnappeur, Nathaniel “Nate” Kibby, a aussi du porter pas mal sur ses épaule avec une telle interprétation. Il faut pouvoir l’assumer, par la suite. 

La mère, joué par une Erica Durance en tant que Zenya Hernandez, est extrêmement touchante. Jouer une mère, qui ne voit plus son enfant du jour au lendemain et qui sombre dans une descente aux enfers, demande aussi du talent. Pour ce qui est des officiers, ils sont parfaits avec leurs têtes à claques. 

Ce genre de film montre, étonnamment, toujours l’inutilité de ces corps de métier. On a toujours l’impression que ces inspecteurs et policiers ne font que d’attendre que le temps passe, attendent que des indices tombent du ciel. Pourtant, si on a choisi un tel métier, ce n’est pas pour rester détaché. Évidemment, c’est un large débat qui ne peut pas être clôt en une critique cinématographique. Trop s’impliquer serait aussi détruire a santé. 

La réalité et la vérité, c’est qu’encore et toujours, même aujourd’hui, on reste démunis. On ne sait pas du tout comment s’y prendre pour retrouver un kidnappeur, malgré les avancée technologiques. On sait aussi que si tout le monde est surveillé en permanence, il y aura aussi des abus, toujours venant des autorités, bien sûr !Et le manque de liberté va aussi perturber. Ça ne peut pas être sain. Très bon film ! Abby Hernandez, elle-même, a été l’une des trois productrices exécutives.