The Substance (2024) Pffffffff !!! Film très bien réalisé. Avec fabuleux le trio Demi Moore, Margaret Qualley et Dennis Quaid. C’est d’ailleurs les seuls intérêts du film.
Durant la première demi-heure, on se rince pas mal les yeux, vu qu’on voit pas mal les corps de Demi et de Margaret nues. Puis c’est surtout sur la beauté et le charisme dévastateur de Margaret que ça s’accentue, notamment dans ses mouvements de danse… qui, au passage, ne sont pas du tout des mouvements pour toute personne lambda qui voudrait faire un peu d’exercices devant ces émissions ! Puis, dès la première heure, après voir déjà vu les premiers dérapages, on sent qu’on rentre gentiment dans les gros problèmes.
Honnêtement, j’avais pas envie de voir ce film. Hélas, c’est le mauvais côté du critique de cinéma ! On doit toujours se mettre à jour dans les films importants. Sauf si on veut rester indépendant, mais surtout dans l’ombre. Ceci dit, descendre un film qui a un tel impact ou succès relève du courage ou de l’inconscience. On peut perdre son travail du jour au lendemain pour dire ce que l’on pense quand on va à contre-courant. Tout comme ce film nous montre qu’on peut perdre sa beauté en un clin d’œil…
Et je trouve que tout est ignoble dans ce long-métrage. Même les sons de bouche et de langue lors des repas ou des baisers langoureux. Les interactions entre personnages secondaires et principaux sont toujours glauques.
La réalisatrice, Coralie Fargeat, n’en est pas à son coup d’essai, vu qu’elle avait déjà fait Revenge (2017) qui était déjà ultra mauvais. Elle a écrit scénario, dialogues et réalisé ces deux navets. Je crois que tout le monde a bien compris qu’elle adorait le gore et la nudité. En ce qui me concerne, Coralie peut sans autre rejoindre le rang des plus mauvais réalisateurs aux côtés de Yorgos Lanthimos et de Rhys Frake-Waterfield, entre autres. Elle devrait se recycler, devenir coiffeuse, horticultrice, infirmière, fleuriste ou n’importe quoi qui l’empêcherait de continuer à faire du mal si inutilement au cinéma.
Ici, à la troisième demi-heure, on sait déjà que ça finira très mal ! Mais bon… de toute façon, c’est une histoire qui ne tient tellement pas debout. Ces histoires d’avoir un double, des fluides, ces stabilisateurs… Et l’idée d’être sur le circuit une semaine sur deux ? Comment peut-on avaler cela ?
Et créer une porte secrète dans la salle de bain tout seule ? En quelques jours, voire quelques heures ?? Déranger le voisin (qui veut juste se taper la jeune) avec une perceuse ou des marteaux, mais pas lors d’une violente bagarre ?NON !!!
Du moment que c’est totalement irréaliste juste pour le plaisir de créer un autre film malsain (même la musique est dérangeante, bien que je sais pertinemment que ç’a été fait exprès, évidemment), la sauce n’a pas pris pour moi, malgré mes efforts pour rester concentré et un minimum intéressé.
Quand quelqu’un frappe une autre personne, elle gicle facilement à trois mètres. C’est comme si Coralie Fargeat avait vu des films de super-héros et s’était dite : «Ah tiens ! Ça pourrait être sympa, ça ! Je vais aussi faire ça dans les combats dans mon film !!!»Tout ceci pourrait être très drôle, c’est vrai, vu comme ça !Mais le film se prend beaucoup trop au sérieux pour que quelconque forme d’humour ne me fasse vraiment rire. Désolé !
Mais comme prévu, je n’ai pas du tout aimé et je n’ai vraiment pas trouvé d’intérêt dans ce film si ce n’est, comme je l’ai dit au tout début, le jeu d’acteur du trio.
Demi Moore prouve, encore une fois, qu’elle est une grande actrice… qui joue parfois dans de très mauvais films, hélas ! On peut prendre Striptease (1996) comme premier exemple, bien qu’on sait qu’elle s’est donné à fond pour exceller dans ce rôle. Elle est aussi dans Charlie’s Angels: Full Throttle (2003) qui est le pire des trois, pour moi. Je n’ai pas encore vu Bunraku (2010), mais il n’a pas l’air terrible.
Sa première performance qui m’avait vraiment frappé était dans A few good men/Des hommes d’honneur (1992) où elle était tout simplement excellente. Mais, bien évidemment, je l’adore dans We’re No Angels (1989), Ghost (1990), Indecent Proposal (1993), Disclosure/Harcèlement (1994), Bobby (2006). Half Light (2006) est un de mes préférés, même si elle ne joue pas ultra bien dans toutes les scènes, il me semble.
Dans ce film-ci, elle a, encore une fois, donné pas mal d’elle-même. La scène où elle se maquille et démaquille en permanence à réellement été éprouvante, car elle vraiment fini par se s’irriter et faire rougir son visage. La scène a été filmée plusieurs fois et à chaque prise ils ont dû garder une petite partie.
Margaret Qualley : autant elle était pure dans Strange But True (2019), autant elle est diabolique et insupportable ici. Je me demande si sa mère, Andie Macdowell, a apprécié ce film ! Une chose est sûre, c’est qu’elle doit être fière de sa fille. Mais peut-être inquiète aussi…
Dennis Quaid : il joue également un personnage insupportable, comme la plupart des personnes de ce film. Je pense que si ça n’avait pas été lui, l’acteur qui aurait joué ce rôle serait passé inaperçu à mes yeux, car je ne m’attache pas forcément à un acteur si je le découvre dans in rôle ignoble. Mais je l’aime bien, ce sacré Dennis !Ceci dit, j’aurais volontiers tarté son personnage.
Ce qui me fait le plus peur, c’est le battage médiatique autour de ce film, le fait que j’entends des gens dire «J’aime pas les films d’horreur, mais j’ai quand même envie de voir celui-ci !», plus le fait que ce film soit dans les conseils ! Oui, ce film est conseillé !!! C’est un Body Horror Movie, un film d’horreur sur les corps (probablement comme les Human Centipede). Il paraît qu’il est très ressemblant à Society (1989), que ç’en est presque un remake. Sauf qu’il y a encore plus de sexe là-bas pour ceux qui seraient intéressés ! ;-)Perso, ce film m’a fait penser a du sous Cronenberg, vu que j’ai pensé à la Mouche (1986), mais que je préfère quand même nettement plus ce dernier… alors que lui-même était déjà beaucoup moins bien que l’original de 1958. J’ai aussi pensé à d’autres films, en vrac, pour divers raisons, notamment à Malignant (2021), Elephant Man (1980), The Thing (1982). Donc voilà ! Du sous-Cronenberg, du sous-Carpenter, du sous pas mal de choses, en fait, même si les effets spéciaux et maquillages y font clairement référence.
Le film dure deux heures vingt-et-un, générique compris. La dernière demi-heure a des éléments de comique absurde très sanglant et ça ne m’a pas empêché de sourire deux ou trois fois, malgré tout. Mais, dans l’ensemble, j’ai vraiment l’impression d’avoir perdu mon temps. Et je ne le perdrais sûrement pas en regardant le court-métrage de cette réalisatrice.
My Rating
(Review in English)
The Substance (2024) What did I just see??? Don’t get me wrong, The Substance is a very well-made film. With the fabulous trio of Demi Moore, Margaret Qualley and Dennis Quaid. In fact, they’re the film’s only interest. During the first half-hour, you’re pretty much rinsing your eyes, as you see Demi and Margaret’s bodies naked. Then it’s all about Margaret’s devastating beauty and charisma, particularly in her dance moves… which, by the way, are not moves at all for the average person who wants to get some exercise watching these shows!
Then, from the very first hour, having already seen the first slip-ups, you get the feeling that you’re slowly getting into the big problems. Honestly, I didn’t want to see this film. Unfortunately, that’s the downside of being a film critic! You always have to keep up to date with the important films. Unless you want to remain independent, but mostly in the shadows. That said, to shoot down a film that has such an impact or success is a question of courage or recklessness. You can lose your job overnight for speaking your mind when you go against the grain. Just as this film shows us that you can lose your beauty in the blink of an eye… And I find everything in this film despicable. Even the sounds of mouths and tongues during meals or languorous kisses. The interactions between the main and secondary characters are always creepy.
The director, Coralie Fargeat, is no novice, having already made the ultra-bad Revenge (2017). She wrote the screenplay, dialogue and directed these two turnips. I think it’s clear to everyone that she loves gore and nudity. As far as I’m concerned, Coralie can join the ranks of the worst directors alongside Yorgos Lanthimos and Rhys Frake-Waterfield, among others. She should retrain, become a hairdresser, horticulturist, nurse, florist or anything else that would stop her from continuing to do such pointless harm to cinema. Here, by the third half-hour, we already know that it’s going to end very badly! But anyway, it’s a story that just doesn’t make any sense. All this talk about having a double, fluids, stabilisers… And the idea of being on the circuit every other week? How can anyone swallow that? And create a secret door in the bathroom all by yourself? In just a few days, or even a few hours? Disturbing the neighbour (who just wants to bang the young lady) with a drill or hammers, but not during a violent fight? NO!!! As long as it’s totally unrealistic just for the sake of creating another unhealthy film (even the music is disturbing, although I know for a fact it was done on purpose, obviously), the sauce didn’t take for me, despite my efforts to stay focused and at least a little interested. When someone hits another person, it’s easy for them to squirt three meters away.
It’s as if Coralie Fargeat had seen a superhero film and thought: “Oh, my! That could be fun! I’m going to do that in the fights in my film too!!!” It could all be very funny, it’s true, seen like that! But the film takes itself far too seriously for any form of humour to really make me laugh. Sorry! But as expected, I didn’t like it at all and I really couldn’t find any interest in this film other than, as I said at the very beginning, the acting of the trio.
Demi Moore proves, once again, that she’s a great actress… who sometimes plays in very bad films, alas! Take Striptease (1996) as a prime example, although we know that she gave her all to excel in this role. She’s also in Charlie’s Angels: Full Throttle (2003), which I think is the worst of the three. I haven’t seen Bunraku (2010) yet, but it doesn’t look great. Her first performance that really struck me was in A Few Good Men (1992), where she was simply excellent. But, of course, I love him in We’re No Angels (1989), Ghost (1990), Indecent Proposal (1993), Disclosure (1994), Bobby (2006). Half Light (2006) is one of my favourites, even if she doesn’t play every scene ultra well, it seems to me. In this film, she once again gave quite a lot of herself. The scene where she’s constantly putting on and taking off her make-up was really trying, because she really ended up getting irritated and making her face red. The scene was filmed several times and in each take they had to keep a small part. Margaret Qualley: as pure as she was in Strange But True (2019), she is diabolical and unbearable here. I wonder if her mother, Andie Macdowell, enjoyed this film! One thing’s for sure: she must be proud of her daughter. But perhaps worried too.
Dennis Quaid: he also plays an insufferable character, like most of the people in this film. I think that if it hadn’t been him, the actor who played this role would have gone unnoticed by me, because I don’t necessarily get attached to an actor if I discover him in a despicable role. But I really like that Dennis! That said, I’d have happily played his character.
What scares me the most is the media hype surrounding this film, the fact that I hear people saying “I don’t like horror films, but I still want to see this one!” Plus the fact that this film is this film is even recommended! It’s a Body Horror Movie (probably like Human Centipede). Apparently, the body morphing special effects are reminiscent to Society (1989) except Society had more sex scenes (for those who are interested).
Personally, this film reminded me of something under Cronenberg, as I thought of La Mouche (1986), but I much prefer the latter… even though it was already much worse than the 1958 original. I’ve also thought of other films, for various reasons, including Malignant (2021), Elephant Man (1980) and The Thing (1982). So there you have it! Sub-Cronenberg, sub-Carpenter, sub quite a few things, in fact, even if the special effects and make-up are a clear reference. The film lasts two hours and twenty-one minutes, including the credits. The last half hour has elements of very bloody absurdist comedy and that didn’t stop me from smiling a couple of times, despite everything. But, on the whole, I really feel like I’ve wasted my time. And I certainly wouldn’t waste it watching this director’s short film.
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