Grimcutty : l’enfer des réseaux (2022) 🇫🇷

Grimcutty : l’enfer des réseaux (2022) Mélange sympa d’ASMR, d’horreur, d’épouvante et de technologie. Mais bon…. C’est juste sympa ! C’est loin d’être bon…

Encore un film avec Shannyn Sossamon ! Décidément, j’ai l’impression que je ne la verrai jamais dans un chef-d’œuvre. Ah… si !!! Elle était dans The Holiday (2006) et je l’avais presque oublié, vu qu’elle n’a pas un très grand rôle là-bas. Elle n’a pas un des quatre rôles principaux.

Ceci dit, en tant que musicienne, elle a fourni le chant et la batterie à Warpaint de 2004 à 2008. Elle a brusquement quitté cet excellent groupe après l’enregistrement de leur premier EP. Le seul enregistrement de Sossamon avec le groupe est l’EP Exquisite Corpse de 2009. Grimcutty est un film d’horreur de monstres de 2022 écrit et réalisé par John Ross. Le film met en vedette Sara Wolfkind, Shannyn Sossamon justement, Usman Ally et Callan Farris.

Il a été produit par 20th Digital Studio et Capture. Grimcutty est sorti sur Hulu aux États-Unis, sur Star+ en Amérique latine et sur Disney+ à l’international. Le film a généralement reçu des critiques négatives de la part des critiques. Le cinéaste, qui signe aussi le scénario, parvient bien à démontrer l’anxiété que les parents peuvent ressentir quant à l’utilisation du Web chez leurs enfants.

Malheureusement, comme tout est un peu trop exagéré, le père et la mère d’Asha – Amir (Usman Ally, la série A Series of Unfortunate Events) et Leah (Shannyn Sossamon, Sinister 2) – ont des réactions tellement exagérées qu’elles rendent leurs personnages tout simplement insupportables. Les performances des autres acteurs sont aussi forcées et peu crédibles.

Grimcutty est un énième film d’horreur narrant l’influence néfaste des objets technologiques sur nos chères têtes blondes. Il s’inscrit parmi une longue lignée de films comme les versions américanisées de Pulse (2006) et de One Missed Call (2008), où la technologie s’en prend à l’être humain, mais qui ne réussit malheureusement pas à nous faire assez peur pour cesser d’utiliser nos cellulaires.

En fait, la seule chose qui m’ait vraiment donné des frissons dans ce film, ce sont les passages où l’héroïne fait de l’ASMR. J’adore l’AMSR !!! J’ai croché à la première partie. J’ai beaucoup aimé l’importance de l’autorité et de l’inquiétude parentales. Mais ça finit par devenir un peu ridicule ! Même le monstre qui est terrifiant devient de plus en plus mal fait plus le film avance. On dirait un lointain cousin de Ryuk (du Death Note).

L’histoire de la créature que personne ne voit sauf le protagoniste qui est en danger rappellera sans doute Freddy ou Pennywise aux grand connaisseurs. “Grimcutty” n’est donc pas un film qui restera dans les annales, mais qui propose en tout cas un contenu intéressant, tout en étant quelques fois bien flippant (après, tout dépend des peurs de chacun) !