The Wasp (2024) Ne s’étant plus parlé depuis des années, les anciennes amies d’enfance Heather et Carla acceptent de se voir pour tourner la page. Mais très vite, la vraie motivation d’Heather éclate au grand jour: elle veut que Carla commette un meurtre. Alors que le tandem concocte un plan, de sombres secrets émergent, entraînant des conséquences trépidantes, inattendues. Après plus de dix ans à principalement réaliser des épisodes de séries, Guillem Morales revient avec un vrai thriller psychologique aux multiples facettes.

Un premier film centré sur deux femmes qui ont chacune besoin de quelque chose que l’autre est prête à offrir avec Heather qui recontacte son amie d’enfance Carla pour lui demander un service…

The Wasp met en vedette Naomie Harris et Natalie Dormer, avec Guillem Morales réalisant à partir d’un scénario de Morgan Lloyd Malcolm qu’elle a adapté de sa propre pièce de théâtre de 2015. Je ne savais pas que Natalie Dormer était dans ce film, à la base quand j’ai commencé à le visionner. Quelle ne fut pas ma surprise et ma joie de voir cette actrice que j’adore. Elle est encore une fois excellente dans son rôle. Le film est vraiment très bon. Naomie Harris joue un personnage énervant qui paraît faible et impulsive, sans trop de patience. Puis on assiste à son évolution. Il y a une bonne intrigue et un retournement de situation vraiment intéressant. La réalisation est impeccable.

Les dialogues sont prenants et intenses. Seule la fin commence à s’effriter. Même si l’issue est bonne, le mari joue particulièrement mal quand on le voit dans la dernière scène. Le lien avec la guêpe et le titre sont ridicules. Ou alors je n’ai pas compris la subtilité ! C’est fort possible…

À noter que, symboliquement, les nids de guêpes représentent la protection. Donc… ce quelque chose qui n’est absolument pas agréable d’avoir dans son environnement a son côté positif. La pièce de théâtre est en trois actes. Pièce qui a été décrite par Lyn Gardner comme «agréablement méchante».

Gardner est une critique de théâtre, écrivaine pour enfants et journaliste britannique qui contribue à des critiques et des articles pour The Stage et Stagedoor et a écrit pour The Guardian. Le réalisateur a conservé les codes de l’œuvre originale avec un psychodrame tortueux en quasi huis-clos. Il y a de nombreuses fausses pistes et plein de rebondissements pour rendre l’ensemble engageant jusqu’au bout même si tout n’est pas aussi malin qu’on veut nous le faire croire. En somme, c’est un bon film porté par deux solides actrices.

Les flashbacks sont habiles. Excellent rythme, vu que je n’ai pas vu le temps passer.

Rating: 4 out of 5.

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