Cujo est un saint-bernard de cent kilos, le meilleur ami de Brett Camber, un gamin de dix ans. Un jour, Cujo chasse un lapin qui se réfugie dans une sorte de petite grotte souterraine habitée par des chauves-souris.
Ce qui va arriver à Cujo et à ceux qui auront le malheur de l’approcher constitue le sujet de ce roman assez terrifiant. Brett et ses parents, leur voisin Vic Trenton et sa femme Donna – un couple en crise -, Tad, leur petit garçon, en proie depuis des semaines à des terreurs nocturnes : tous vont être précipités dans un véritable typhon d’épouvanté, un cauchemar nommé Cujo…
Publié il y a bien longtemps, Cujo reste une des œuvres majeures de Stephen King, et un classique de l’épouvante.
En fait, je l’avais lu dans les années 90. Probablement en 97 pour être plus précis. C’est le premier roman de King que j’avais découvert. Et ce qui est complètement fou, c’est qu’il a deux, trois ans, j’en ai parlé avec un ami qui venait de le lire. Et on a pu en parler comme si je venais de le terminer aussi. D’ailleurs, il a été vraiment surpris de voir que je me souvenais de petits détails. Ce qui démontre à quel point cette histoire m’a marqué.
Par contre, je n’ai jamais voulu voir le film sorti deux en plus tard, en 1983. Trop peur d’être déçu et de perdre tout ce que j’avais imaginé. Il y a des plans magiques d’un livre qui ne peuvent juste pas être filmé, En plus s’il y a Dee Wallace dans le casting ! Non, je ne l’ai jamais considérée comme une bonne actrice.
Comme très souvent dans les livres, histoires de Stephen King, on y découvre des gens assez banals qui ont des vies normales et, tout à coup, quelque chose de complètement fou fait basculer la vie des gens dans le cauchemar.
Je n’oublierai jamais à quel point je me suis senti étouffé et brûlé par la chaleur en lisant ce livre. Il y a des personnes qui ressent bloqué dans une voiture pendant très longtemps, alors que la chaleur est déjà dense.
J’avais aussi découvert le côté sexuel de l’auteur, notamment quand il parle d’une personne qui a perdu un testicule, mais qui arrive encore pas trop mal à se servir de l’autre.
J’ai aussi vu à quel point il savait décrire le choses de tous les jours auxquelles on ne prête pas forcément attention. Lorsqu’il dit que l’enfant met symboliquement ses mains sous l’eau du robinet avant le repas, il rappelle que tous les enfants n’utilisent pas forcément du savon pour se laver.
Alors je pourrais parler encore longtemps du sympathique Cujo devenu démoniaque, mais le mieux est d’aller le lire par vous-même. Tout n’y est pas parfait, il y a des longueurs et des petites incohérences… mais ça reste un coup de maître. Le grand maître de l’horreur mérite bien son nom !
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