Jâavais vu ce film quand jâĂ©tais tout petit. Il faisait partie des drames horrifiques que ma famille avait regardĂ© ensemble en ma prĂ©sence. Je pense que je n’avais pas compris grand chose en dehors de la trame principale. Deux scĂšnes mâavaient marquĂ©. Et en les revoyant, je constate mâen souvenais plutĂŽt bien ! Câest fou !!!
Je me souvenais de lâune des scĂšnes du dĂ©but, mais je croyais qu’elle se trouvait plutĂŽt au milieu. Et je me souvenais assez bien de la fin. Ă lâĂ©poque, on pouvait voir ce genre de film sans ĂȘtre traumatisĂ© Ă vie.
Il y a des films que lâon a vu dans son enfance et que lâon ne reverra plus jamais. Souvent parce quâon en a complĂštement oubliĂ© le titre ou alors parce qu’on ne lâa jamais su. MĂȘme Internet et lâIA ne sont pas suffisants, Ă ce que je vois.
Câest comme pour Shazam : pour retrouver un titre, il faut dĂ©jĂ Ă nouveau lâentendre et brandir son tĂ©lĂ©phone au bon moment en espĂ©rant que la chanson ne touche pas dĂ©jĂ Ă sa fin.
Quoi quâil en soit, je suis vraiment fier et heureux dâĂȘtre retombĂ© sur ce film. En fait, il paraĂźt que câest un tĂ©lĂ©film. Du coup, cela signifie que dans les annĂ©es 70, mĂȘme les tĂ©lĂ©films Ă©taient biens ! Câest pour dire !!!
Un sacrĂ© thriller d’horreur rĂ©alisĂ© par Jack Smight et mettant en vedette Olivia de Havilland. Il est assez librement inspirĂ© d’une nouvelle du grand Ray Bradbury (elle-mĂȘme inspirĂ©e de sa piĂšce radiophonique de 1948 pour l’Ă©mission Suspense sur CBS).
Lâactrice principale est la fabuleuse Olivia de Havilland. Elle Ă©tait nĂ©e en 1916, a Ă©tĂ© active de 1933 Ă 2010. Elle nous a quittĂ© en 2020 Ă lâĂąge de⊠104 ans ! Elle avait tour Ă tour eu la nationalitĂ© anglaise, puis amĂ©ricaine et, pour finir, la française ! Je suis trĂšs content quâelle ait eu son Ă©toile sur le Hollywood Walk of Fame.
Ce film, malgrĂ© une touche immense dâirrĂ©alisme, nous montre Ă©normĂ©ment de choses. On voit comment on ne peut pas ĂȘtre pris au sĂ©rieux, surtout si on a fait un sĂ©jour en asile psychiatrique. Mais câest pareil si on a fait de la prison, si on ne travaille pas, si on est au social, sous curatelle, sous tutelle, Ă lâassurance (invaliditĂ© ou maladie) ou mĂȘme si on nâa pas fini ses Ă©tudes. Il est dur dâĂȘtre pris au sĂ©rieux par toutes ces personnes qui se croient dâoffice supĂ©rieur Ă nous.
Ceci dit, le film montre aussi qui si on maintient notre but, persĂ©vĂšre, sans flancher, on finit par ĂȘtre rĂ©compensĂ©.
Un moment prenant, qui rappelle lâambiance de Columbo. Il y a des choses qui ont vieilli, des moments oĂč les acteurs ne sont pas Ă leur sommet et des petits dĂ©tails qui nâen font pas un chef-dâoeuvre⊠mais ça reste un long-mĂ©trage que jâaurais encore envie de revoir.
Si 1971 avait des perles comme Duel ou Harold and Maude, 1972 avait clairement et indéniablement ce film-ci.
Discover more from BiboZ-ification Nation
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
