The Off Hours (2011) (Review in French & English)

The Off Hours (2011) J’ai vu ce film sur un site de streaming sous le nom de Sky High !Du coup, il m’a été assez difficile de trouver des infos sur ce film. En effet, il y a plein d’œuvres qui s’appellent Sky High.Il y a au moins un album de musique, trois chansons, deux courts-métrages, deux téléfilms et un manga qui portent ce nom. En ce qui concerne les films, voici la liste : – Sky High, titre original du film muet américain L’Aigle, réalisé par Lynn Reynolds, sorti en 1922 ;- Sky High, film américain réalisé par Sam Newfield en 1951 ;- Sky High, documentaire américain réalisé par Robert Amram en 1974 ;- Sky High, film japonais réalisé par Ryuhei Kitamura en 2003 ;- Sky High, le titre original de L’École fantastique, film américain réalisé par Mike Mitchell en 2005.

Mais aucun de ces films n’avait l’air de correspondre à ce que je venais de voir. J’ai failli laisser tomber… lorsque j’ai découvert le vrai nom de ce long-métrage : The Off Hours ! Oui ! Réalisé par Megan Griffiths. Le site officiel décrit le film : “Dans The Off Hours, Amy Seimetz domine l’écran de manière séduisante dans le rôle de Francine, une serveuse dont la libération de son existence banale est attendue depuis longtemps. Dans le monde agité de l’équipe de nuit d’un restaurant d’autoroute, la vie de Francine se compose de rencontres fortuites et d’amitiés éphémères. Ce qu’elle veut est hors de portée – ou est-ce qu’elle a perdu la notion de vouloir quoi que ce soit ? Lorsqu’un banquier devenu chauffeur de gros camion devient un habitué, il suscite l’espoir chez Francine. Alors que le changement commence à envahir le restaurant tranquille, Francine se rappelle qu’il n’est jamais trop tard pour devenir la personne qu’elle était censée être.”

Griffiths, scénariste et réalisateur du film, a eu l’idée de commencer à écrire cette histoire après avoir passé plusieurs mois à travailler de nuit dans un laboratoire de cinéma en 2003. Griffiths a travaillé sur le plateau à plusieurs titres, de producteur à directeur de la photographie en passant par assistant réalisateur.  Elle a remarqué que les employés qui travaillaient de nuit semblaient avoir des traits de personnalité similaires. Le scénario a donc évolué à partir de son intérêt pour la culture de l’équipe de nuit. La collecte de fonds pour le film avait commencé en 2007. Le film a été tourné à Seattle à Burien, South Park et Georgetown avec de nombreux passionnés locaux soutenant Griffiths.The Off Hours a été le premier film à recevoir le « SSF Tag » de la Sustainable Style Foundation, une organisation qui promeut des pratiques respectueuses de l’environnement. 

Le film a pu répondre aux demandes du SSF Tag en utilisant des meubles d’occasion pour la scénographie et des vêtements d’occasion pour la conception des costumes. Le film a également été tourné en numérique, ce qui évite les matériaux toxiques que l’on trouve dans les films traditionnels. Le film a été présenté en première au 27e Festival du film de Sundance le 22 janvier 2011, dans la catégorie NEXT, une catégorie hors compétition axée sur le cinéma indépendant à petit budget. Voilà pour le côté technique. Pour ce qui est de ce que j’ai pensé du film… Drame qui possède une très belle interprétation de la part de son casting, néanmoins The Off Hours déçoit quelque peu et ce à cause d’une histoire qui tourne vite en rond et d’une mise en scène assez banale. Dans le genre réalisation de soi, il y a nettement mieux. Une fois de plus, je me retrouve face à une performance d’Amy Seimetz, mais je ne sais plus où je l’avais vu. Elle est assez géniale, il me semble. Son personnage est un peu différent de ce que j’ai eu l’occasion de la voir jouer, mais juste un peu. En gros et en simplifié, je pense que les fans l’aimeront, mais ceux qui ne sont pas fans de son travail passé ne l’aimeront pas. Tout est très vécu, tout est très discrètement nuancé, mais beaucoup ne trouveront certainement rien à regarder là-dedans.

Cependant, même si d’Amy est une bonne actrice, je n’ai pas hâte de la revoir, dans le sens qu’elle ne fait pas partie des celles dont j’ai envie de voir impérativement toute la filmographie. Le film aurait pu être mieux développé tout au long, bien qu’il a tendance à se structurer correctement et à ne pas paraître à moitié cuit ou quoi que ce soit d’autre. Mais ce n’est pas vraiment original, juste des tranches de vies qui passent, boivent leurs café, retournent à leurs camions, font leur lessive, sont attirés les uns par les autres, se repoussent, ne savent pas trop ce qu’il veulent ou ne veut pas. Ils font simplement tous leurs vies, de manière plus ou moins banales. Ceci dit, je pense que ce genre de réalisation est nécessaire, car il y a un côté très tranquille qui fait plaisir. Hélas, celui-ci sombre dans l’ennui. Contrairement à Café, aussi connu sous le nom de Butterfly Café, sorti la même année et où tout se passe dans un café (forcément!), mais c’est mieux filmé, plus entraînant, plus enthousiasmant, plus intéressant avec de meilleurs dialogues et histoires. Ce n’est parce qu’il n’y a pas de l’action dans un film que c’est ennuyeux.

Mais pour raconter des choses banales, il faut un minimum une touche artistique pétillante pour sortir ça du lot, sinon on n’aurait qu’à s’arrêter et observer nos voisins et les âmes errantes seules dans les bistrots.

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The Off Hours (2011) I saw this film on a streaming site under the name Sky High! As a result, it was quite difficult to find any information about this film.There are plenty of works called Sky High.There’s at least one music album, three songs, two short films, two TV movies and a manga by that name. As for the films, here’s the list: – Sky High, original title of the American silent film The Eagle, directed by Lynn Reynolds, released in 1922 ;- Sky High, American film directed by Sam Newfield in 1951;- Sky High, American documentary directed by Robert Amram in 1974;- Sky High, Japanese film directed by Ryuhei Kitamura in 2003;- Sky High, the original title of The Fantastic School, an American film directed by Mike Mitchell in 2005.But none of these films seemed to correspond to what I’d just seen. I almost gave up… when I discovered the real name of this feature film: The Off Hours!

Directed by Megan Griffiths. The official website describes the film: ‘In The Off Hours, Amy Seimetz seductively dominates the screen as Francine, a waitress whose liberation from her mundane existence is long overdue. In the hectic world of the night shift at a motorway restaurant, Francine’s life is made up of chance encounters and fleeting friendships. What she wants is out of reach – or has she lost the notion of wanting anything? When a banker-turned-big-truck-driver becomes a regular, he inspires hope in Francine. As change begins to invade the quiet diner, Francine is reminded that it’s never too late to become the person she was meant to be.’ Griffiths, writer and director of the film, was inspired to start writing the story after spending several months working nights in a film lab in 2003.

Griffiths worked on the set in several capacities, from producer to director of photography to assistant director. She noticed that the employees who worked nights seemed to have similar personality traits. So the script evolved from her interest in the culture of the night shift. Fundraising for the film began in 2007. The film was shot in Seattle at Burien, South Park and Georgetown with many local enthusiasts supporting Griffiths.The Off Hours was the first film to receive the SSF Tag from the Sustainable Style Foundation, an organisation that promotes environmentally friendly practices. The film was able to meet the demands of the SSF Tag by using second-hand furniture for the set design and second-hand clothes for the costume design. The film was also shot digitally, avoiding the toxic materials found in traditional films. The film premiered at the 27th Sundance Film Festival on 22 January 2011 in the NEXT category, an out-of-competition category focusing on low-budget independent cinema. Veiled for the technical side.

As for what I thought of the film… A drama with a very fine performance from its cast, The Off Hours nevertheless disappoints somewhat, due to a story that quickly goes round in circles and rather banal direction. In the self-realization genre, there are clearly better things. Once again I’m treated to a performance by Amy Seimetz, but I can’t remember where I saw her. She’s pretty great, it seems to me. Her character is a little different from what I’ve seen her play, but only a little. Basically and simplified, I think fans will like her, but those who aren’t fans of her past work won’t like her. It’s all very lived in, it’s all very quietly nuanced, but many certainly won’t find anything to watch in there. However, even if Amy is a good actress, I’m not looking forward to seeing her again, in the sense that she’s not one of those people whose entire filmography I absolutely must see. The film could have been better developed throughout, although it does tend to structure itself properly and not come across as half-baked or anything. But it’s not really original, just slices of lives going by, drinking their coffee, going back to their trucks, doing their laundry, being attracted to each other, pushing each other away, not quite sure what they want or don’t want. They’re all just going about their lives, in more or less banal ways. Having said that, I think this kind of production is necessary, because there’s a very quiet side to it that’s pleasing. Alas, this one sinks into tedium.

Unlike Café, also known as Butterfly Café, which came out the same year and takes place in a café (of course!), but it’s better filmed, livelier, more exciting, more interesting with better dialogue and stories. Just because there’s no action in a film doesn’t mean it’s boring. But if you’re going to tell banal stories, you need at least a touch of sparkling artistry to make it stand out from the crowd, otherwise all you’d have to do is stop and watch your neighbours and the souls wandering alone in bistros, bars.

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