Predator : Killer of Killers (2025)
Ceci est un est un film dâanthologie dâaction et de de science-fiction animĂ© amĂ©ricain pour adultes, rĂ©alisĂ© par Dan Trachtenberg, co-rĂ©alisĂ© par Joshua Wassung et Ă©crit par Micho Robert Rutare.
Une anthologie assez originale qui revisite la franchise Predator. Produit par 20th Century Studios, 20th Century Animation et Davis Entertainment, il sâagit du sixiĂšme film et du huitiĂšme volet de la franchise Predator. En octobre 2024, Trachtenberg, qui avait dĂ©jĂ rĂ©alisĂ© Prey (2022), avait rĂ©alisĂ© un film secret de la franchise, qui devait sortir avant Predator : Badlands (2025) qui, du coup, est le neuviĂšme de la franchise.
Le succĂšs de Prey a permis de rassurer Disney (et Hulu, qui le distribue aux USA), comme quoi on peut toujours capitaliser autour de la licence Predator. On ne va donc pas se priver pour en profiter. Ceux qui ont dĂ©testĂ© Prey vont juste dire que «Câest sur la mĂȘme lignĂ©e, lancĂ©e. Bienvenu chez Disney !»
Alors⊠que dire ?
Un fois de plus, comme un tourne-disque rayĂ©, je vais revenir sur le fait que le premier reste le meilleur et lâindĂ©trĂŽnable. En gros, si on vu que le Predator original, celui de base, oui, celui de 1987, câest largement suffisant. Bien que j’adore aussi le troisiĂšme, celui de 2010.
Ce long-mĂ©trage dâanimation contient du trĂšs bon et du trĂšs mauvais. Ce qui le rend directement trĂšs moyen ! Si cela avait Ă©tĂ© un vrai film, il aurait Ă©tĂ© ridicule. Mais vu que câest du dessin animĂ©, ça passe !
Je nâai rien adorĂ© ! Les personnages sont intĂ©ressants, mais pas forcĂ©ment crĂ©dibles. Lâaviateur est relativement Ă©nervant. Les trois premiĂšres histoires se rejoignent pour crĂ©er le quatriĂšme⊠de façon trĂšs illogique.
Les dessins ne sont pas toujours exceptionnels. Parfois, jâai eu l’impression quâon filmait des cases de bandes dessinĂ©es. Mais câest parce que l’animation hybride est Ă la mode et il mĂȘle synthĂšse et dessin traditionnel, crĂ©ant un rendu visuel plutĂŽt immersif. Mais bon⊠câest pas ce que je prĂ©fĂšre ! Visuellement, je trouve que ça casse le dynamisme.
Predator : Killer of Killers nâest pas un film que je vais revoir. Je ne suis mĂȘme pas sĂ»r si je suis content de lâavoir vu. Il est loin dâĂȘtre essentiel Ă lâunivers dâun des monstres les plus classe, terrifiant et intĂ©ressant du cinĂ©ma.
Autant jâadorais lâactrice Michelle Trachtenberg (R.I.P), autant Dan Trachtenberg nâa jamais fait de film parfait ! 10 Cloverfield Lane (2016) Ă©tait ratĂ©, mais je ne suis pas objectif, vu que je dĂ©teste tous les films, toute la trilogie sur Cloverfield.
Ici, on réunit une Viking, un ninja du Japon féodal et un pilote de la Seconde Guerre mondiale et ils vont faire face au tueur des tueurs. Intéressé ?
Ăa ressemble Ă de purs fantasmes de fans. Un affrontement avec le chasseur extraterrestre au temps des vikings, un duel opposant le bestiau Ă un samouraĂŻ puis le clou du spectacle en seconde guerre mondiale. Avouez que ça donne envie. HĂ©las, le contrat n’est qu’Ă moitiĂ© rempli.
Les combats sont sanglants Ă souhait et il y a un soin pour crĂ©er des ambiances trĂšs diffĂ©rentes entre la Scandinavie du 9Ăšme siĂšcle et le Japon fĂ©odal du 17Ăšme. Enfin, les personnages principaux ont des trajectoires classiques, mais parfaitement dessinĂ©es. Ă la rigueur, on frissonne de surprise sur l’approche trĂšs bourrins d’un Predator nettement plus subtil d’ordinaire. Ce nâest clairement pas pour les fans de la premiĂšre heure.
Oui, le film est d’une violence inouĂŻ oĂč avec une histoire qui tient sur deux lignes pour quelques ados dĂ©cĂ©rĂ©brĂ©s de plus. AprĂšs on s’Ă©tonne que les jeunes soient violents, hein ?!
Ceci dit, ces fans de la premiĂšre heure vont aussi penser que cela fait des dĂ©cennies que le monstre apparaĂźt de plus en plus faible, comparĂ© au tout premier qui avait dĂ©cimĂ© toute une Ă©quipe et en avait laissĂ© un complĂštement brisĂ©. Mais c’est juste un point de vue.
Les trois segments nâont pas de lien, mis Ă part le combat contre un Predator diffĂ©rent Ă chaque fois. Mais le regroupement des trois a dĂ» ĂȘtre inventĂ© par des scĂ©naristes de quatorze ans sans doute. Qu’Ă©crire de plus intelligent Ă la vue d’un film animĂ© aussi idiot ?
Je ne m’attendais Ă rien et je suis quand mĂȘme déçu !!!
Spoilers : une femme s’en sort avec un coup de bol Ă©norme : une onde qui explose des navires entier ricoche sur son petit bouclier en bois, un vaisseau pulvĂ©risĂ© par un petit moteur de d’avion, un humain maladroit qui sait, quasiment instinctivement, se servir de la technologie extraterrestreâŠ
Non, je n’ai pas rĂ©ussi Ă dĂ©laisser mon incrĂ©dulitĂ© au point de donner du sens Ă cette histoire, car elle est truffĂ©e de dĂ©tails qui nous sortent du contrat.
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